jeudi 1 septembre 2011

le Limule

Limule vue de dessus.
Classification
RègneAnimalia
EmbranchementArthropoda
Sous-embranchementChelicerata
ClasseMerostomata








Le limule ou crabe des Molusques n'est pas un véritable crabe : il s'apparante de façon lointaine à l'araignée et l'araignée de mer. Il appartient à une classe particulière, celle des mérostomes. Son corps en forme de fer à cheval est constitué d'une lourde carapace chitineuse, et d'un long éperon caudal.Cet animal peut atteindre jusqu'à 60cm de long. Il utilide son éperon comme un levier pour progresser à travers la boue et le sable ou pour se remettre sur ses pattes s'il a été renversé sur le dos. Le limule possède 6 paires de pattes jointives. Il vit le long des côtes méridionales de l'Asie ou sur les rives atlantiques de l'Amérique du Nord. Son existence remonte à plus de 500 millions d'années.
Limule vue de dessous.

le Cincle plongeur

Cincle plongeur male.


Classification
RègneAnimalia
EmbranchementChordata
ClasseAves
OrdrePasseriformes
FamilleCinclidae
GenreCinclus















Cincle plongeur femelle.
Le cincle plongeur est l'oiseau national de la Norvège. Les couples commencent à se former à partir de janvier. Les parades nuptiales sont observables à tout moment de l'année, mais sont plus nombreuses en mars et avril. Au début, la femelle fuit les avances du mâle, qui chante en sa présence, marchant ou nageant comme un canard autour d'elle. Lorsque la saison des amours s'approche, la femelle sollicite de la nourriture à son partenaire, en se repliant sur elle-même et agitant ses ailes. Le mâle s'exécute à contrecœur au début, et c'est lorsque que les deux individus échangent pacifiquement la nourriture que le couple est formé. Le nid du cincle est une construction bombée avec une entrée tournée vers le bas. Il se trouve généralement en surplomb de l'eau, dans une anfractuosité difficile d'accès. Sa construction s'effectue entre février et avril, avec de la mousse, des tiges et des feuilles. Les sites de nidification sont réutilisés chaque année. Les œufs, dont le pic de pondaison se trouve en avril, blancs et brillants, sont couvés par la femelle et éclosent au bout de 16 jours. Pendant les premiers jours suivant l'éclosion, la femelle s'occupe des oisillons et l'hygiène n les tenant au chaud, tandis que le mâle s'occupe de chercher la nourriture pour toute la famille. Puis, lorsque les petits atteignent l'âge de 2 semaines environ, la femelle s'occupe elle aussi de subvenir aux besoins alimentaires des oisillons. Lorsque l'un d'eux est repu, il se retire au fond du nid, laissant la place à l'un de ses frères ou sœurs affamés. Les cincles accordent une attention particulière à du nid. Ainsi, les parents enlèvent les sacs fécaux excrétés par les jeunes pendant les 10 premiers jours puis, lorsque ceux-ci défèquent en dehors du nid, ils emportent les défections loin du nid pour ne pas attirer l'attention des prédateurs. Les jeunes cincles quittent le nid vers l'âge de 20 à 25 jours, et restent généralement à l'abri jusqu'à ce qu'ils acquièrent leur plumage complet (3 à 5 jours). Lorsqu'ils sont âgés de 5 à 7 semaines, leurs parents les chassent du territoire. Ils doivent alors se trouver un autre territoire pour passer l'hiver.
Le cincle plongeur utilise une technique de pêche unique : il plonge la tête la première dans l'eau jusqu'à s'immerger complètement dans l'eau, sous laquelle il marche sur le fond à contre courant, en bombant le dos et écartant légèrement les ailes afin de ne pas remonter trop rapidement à la surface. Lorsque l'eau est plus profonde ou agitée, il étale sa queue tronquée et utilise ses ailes pour se propulser et résister davantage au courant. Il trouve sa nourriture en retournant les pierres du lit avec son bec et en fouillant les algues et autres plantes subaquatiques. Il localise ses proies à la vue, ses yeux étant protégés par de minces replis de peau sous les paupières, appelés membranes nictitantes, visibles lorsque l'oiseau est perché car clignant régulièrement. Malgré son aptitude à plonger, le cincle n'a que peu d'adaptations à la vie sous l'eau : son plumage est très dense, une large membrane recouvre ses narines qui peuvent être obturées lorsqu'il est sous l'eau et ses glandes uropygiennes sont plus grosses que chez les autres passereaux.
  • Taille : Le cincle mesure environ 18 cm de long, pour une envergure de 25 à 30 cm et pèse de 50 à 75 g.

    • Morphologie : Le cincle est un oiseau trapu. Son plumage est brun noirâtre avec la gorge et la poitrine blanches, le ventre est roux. Les deux sexes sont identiques, mais la femelle est plus petite que le mâle.
    • Reproduction : Les œufs (4 à 6) sont pondus entre la fin février et la mi-juin. Il y a généralement 2 portées, sauf en altitude (en raison de la plus faible teneur en calcium des eaux).
    • Alimentation : Le cincle se nourrit de gros invertébrés (larves), ainsi que de quelques mollusques, crevettes et petits poissons.
    • Habitat : Le cincle vit à proximité des cours d'eau rapides de montagne, notamment ceux dont le fond est caillouteux et peu profond.

    le Vison d'Amérique

    Vison d'Amérique.
    Classification
    RègneAnimalia
    EmbranchementChordata
    Sous-embranchementVertebrata
    ClasseMammalia
    Sous-classeTheria
    Super-ordreEutheria
    OrdreCarnivora
    Sous-ordreCaniformia
    FamilleMustelidae
    Sous-familleMustélinés
    GenreNeovison













    Le vison a la morphologie caractéristique des mustélidés : corps allongé, dos courbe, pattes courtes avec 5 doigts pourvus de griffes non rétractiles, ainsi qu’une longue queue. Les pattes arrière sont semi-palmées. Il est équipé, comme les autres mustélidés, de glandes anales malodorantes qu’il sécrète en cas de danger.
    Le vison d’Amérique observe un dimorphisme sexuel, surtout concernant le poids et la taille. Dans la
    nature, les mâles font de 900 gr à 2 kg, pour une longueur comprise entre 58 et 70 cm queue comprise. Une femelle fera de 600gr à 1,2 kg, pour environ 40 à 65 cm de long. Les individus d’élevages peuvent être bien plus gros : certains mâles vont jusqu’à 90 cm de long pour 4 kg !

    Le vison est pourvu d’une dentition de carnivore, avec 4 canines proéminentes. Le vison d’Amérique possède 34 dents.
    Le vison d’Amérique, selon s’il est sauvage ou originaire d’élevage, peut revêtir des dizaines de couleurs différentes. Dans la plupart des cas, il se distingue par une tache blanche sur le menton, mais elle n’est pas systématique : On a parfois remarqué un marquage très épars, voire une absence de marquage. La couleur d’origine est un brun noir pour les poils de jarres, et brun-foncé pour les poils de bourre. Le pelage est dense et très fourni. Au fil des générations d’élevages, la sélection a permis des couleurs et des marquages infiniment variés, dont les noms varient en fonction des visonnières et des pays.
    Couleurs de vison d’élevage :
    blanc, perle, silver blue cross, saphir cross, palomino cross, dawn cross, pastel cross, balck cross, silver blue, saphir, palomino, topal, aube, pastel, scanglow, scanbrown, scnablack. D’autres couleurs existent, produit de marquages aléatoires des visons : chat, Chalsedony, gletcher, hermine, karelskaja spotted, herggedal shadow, amethist, royal silver, spotted et d’autres…
    Le vison d’Amérique est un animal semi-aquatique, essentiellement crépusculaire et nocturne. Une grande partie de la journée est consacrée à la toilette et au sommeil, la nuit correspond davantage à la période de chasse (qui représente une grande majorité de l’activité puisque le vison ne stocke pas, ou rarement, de nourriture), aussi bien terrestre qu’aquatique.
    La baignade est fréquente et quotidienne chez le vison, particulièrement en période de forte chaleur : du fait de son épaisse fourrure, il lui est très difficile de réguler sa température, et plonger dans l’eau est souvent le moyen le plus efficace de se rafraîchir. Les plongées sont de courtes durées (moins d’1 min en général, jusqu’à 2 min s’il reste immobile), et il ne reste pas plus d'une heure consécutive dans l’eau, son poil n’étant pas suffisamment imperméable. Il remonte ainsi régulièrement se sécher sur des places de « ressui », et se lèche soigneusement la fourrure pour l’imperméabiliser à nouveau. Il n’est pas un excellent nageur, la plupart du temps sa technique de nage s’apparente à celle du « petit chien », excepté lorsqu’il plonge : dans ce cas, la propulsion se fait par impulsion des pattes arrières. De se fait, le vison est surtout un nageur de surface. Sous l’eau, il a une vision assez médiocre, et il chasse principalement à l’aide de ses vibrisses (moustaches), qui lui permettent de repérer ses proies en fonction de leurs mouvements. Hors de l’eau, son ouïe fine et son flair aiguisé lui permettront de repérer facilement sa nourriture. Sous l’eau ou sur terre, c’est d’avantage grâce à sa discrétion qu’à sa vitesse qu’il capture ses proies.
    Le vison est individualiste, territorial et sédentaire. Il marque son territoire par des secrétions anales et des excréments (fèces) mis en évidence. En période de reproduction le mâle quitte son territoire pour aller à la rencontre de plusieurs femelles. Ces dernières restent sur leur domaine vital, où elles élèveront seules leurs jeunes, avant qu’eux-mêmes partent pour se trouver un territoire propre. Le reste du temps, le vison vit seul, et ne part que s’il est chassé ou menacé.
    Le vison semble vivre irrémédiablement proche des milieux aquatiques d’eau douce, très variés cependant : on le trouve dans les cours d’eau, étangs, lacs, marais, milieux ouverts et forestier, mais aussi les côtes de l’Atlantique et les milieux urbains, tel que les ports. On le rencontre néanmoins le plus fréquemment sur les moyennes rivières. C’est un animal de plaine, qu’on ne trouve quasiment jamais au-delà de 700 m d’altitude. Généralement, il ne s’éloigne pas de plus d’une dizaine de mètres des rives (150 m au maximum en Espagne).
    Le gite du vison n’est pas obligatoirement sous terre. La plupart du temps, en période estivale, il dort caché dans les hautes herbes (dans les formations d’hélophytes). En hiver ou en période de gestation, il occupe des terriers d’autres espèces ou des cavités naturelles. Il habite parfois les troncs creux, les ronciers, les tas de bois, ou utilise le terrier de ses proies…. Le vison ne creuse pas lui-même de terriers. Son domaine vital s’étend généralement entre 1,8 et 3 km de cours d’eau (celui du mâle étant plus grand que celui de la femelle). 18,1 km ont été observés au maximum.
    Le vison d’Amérique est un carnivore strict. C’est un prédateur opportuniste, inféodé à tout type de milieux aquatiques Selon son habitat, le vison consomme plus ou moins de poissons, de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de crustacés ou d’insectes de façon variée… Les traces de végétaux dans les excréments ne sont qu’anecdotiques.
    La plupart du temps, on retrouve ces aliments dans les proportions suivantes : 30% de poissons, 35% de mammifères, 30% d’oiseaux, 5% d’insectes et d’amphibiens. Il consomme essentiellement des animaux fréquentant les milieux humides. Le vison d’Amérique mange environ 10% de son poids par jour.
    La période de rut a lieu dès la fin de l’hiver, en France généralement en février-mars. Le mâle vient séduire la femelle sur son territoire. L’accouplement est souvent assez bref (10 min à deux heures, avec une moyenne de 30 min) : le mâle mord la nuque de la femelle, le maintient au sol, et la pénètre. La femelle s’accouple généralement avec plusieurs mâles différents (2 à 5 mâles, 3 en moyenne). Le mâle parcours de très longues distances pour trouver plusieurs femelles. Il n’y a pas d’implantation différée chez le vison. En revanche il est très sensible à la photopériode, et les conditions climatiques ont une forte inlfuence sur la reproduction.
    La gestation dure entre en moyenne 48 à 52 jours (avec des extrêmes de 38 et 72 jours) selon les individus et les conditions, et les naissances arrivent d’avril à juin. Il n’y a qu’une portée par an de 5 visonneaux environs (2 à 7). Les petits naissent aveugles et sourds. Vers l’âge de 3 semaines, leurs yeux s’ouvrent, ils commencent à marcher dans le nid. Lorsqu’ils appellent leur mère, leur cri ressemble au jappement d’un petit chien.
    Vers 5 à 6 semaines, ils marchent et jouent, et commencent à manger des aliments carnés. Ils sortent du gîte pour s’aventurer dans l’herbe. Les jeunes sont sevrés à l’âge de 6 semaines Vers 8 semaines, les petits commencent à s’intéresser à l’eau, la mère leur apprend à se nourrir. Ils consomment de plus en plus de proies vivantes. Les visonneaux quittent la mère entre 3 et 6 mois. Le vison est sexuellement mature entre 8 et 10 mois, et se reproduit pour la première fois à un an et demi, certains seulement durant leur deuxième année.  À l’état sauvage, la longévité est estimée entre 6 et 8 ans. Cependant, en captivité, dans de bonnes conditions, le vison d’Amérique peut vivre jusqu’à 16 ans, avec une moyenne d’une dizaine d’année.
    Il existe plusieurs façons de différencier le vison d’Amérique de celui d’Europe :
    - la taille : le vison d’Amérique est plus gros que son cousin européen à l’âge adulte. - la tache sur le museau : la plupart du temps, le vison d’Europe possède une tache blanche sur la partie supérieure des lèvres et sur le menton, là ou le vison d’Amérique n’en a que sur le menton. S'il n’y a aucune tache, on peut en déduire qu’il s’agit d’un vison d’Amérique. En revanche, le fait qu’il y ait une tache sur la partie supérieure ou inférieure des lèvres n’est pas un critère suffisamment fiable pour permettre une conclusion définitive.
    -Le cri : les deux espèces possèdent un cri bien distinctif. Alors que le cri du Vison d’Europe est court et répétitif, ressemblant à un aboiement strident, celui du Vison d’Amérique est long et plaintif.

    mercredi 31 août 2011

    le Daman des arbres


    Classification
    RègneAnimalia
    EmbranchementChordata
    Sous-embranchementVertebrata
    ClasseMammalia
    OrdreHyracoidea
    FamilleProcaviidae
    GenreDendrohyrax













    Le Daman des arbres est une espèce de mammifère nocturne vivant en forêt équatoriale particulièrement.

    le Poisson Papillon

    Poisson Papillon et son reflet.
    Classification
    RègneAnimalia
    EmbranchementChordata
    Sous-embranchementVertebrata
    Super-classeOsteichthyes
    ClasseActinopterygii
    Sous-classeNeopterygii
    Infra-classeTeleostei
    Super-ordreOsteoglossomorpha
    OrdreOsteoglossiformes
    Sous-ordreOsteoglossoidei
    Le poisson-papillon d'eau douce ne dépasse pas 13 centimètres de longueur, avec de très grandes ailettes pectorales. Sa vessie natatoire est volumineuse et très vascularisée, lui permettant de respirer de l'air à la surface de l'eau. Il est carnivore, se nourrissant essentiellement d'insectes aquatiques et des poissons plus petits. Le poisson-papillon d'eau douce est un prédateur spécialisé de surface. Ses yeux sont constamment dirigés vers la surface et sa bouche renversée est spécifiquement adaptée pour capturer de petites proies à la surface de l'eau. S'il a suffisamment d'élan, il peut sauter puis glisser au-dessus de la surface sur une petite distance pour éviter ses prédateurs. Il remue ses nageoire pectorales lorsqu'il plane, avec l'aide de muscles pectoraux particulièrement développés ; c'est cette capacité qui lui a valu son nom commun. Le poisson-papillon d'eau douce est originaire des eaux permanentes légèrement acides d'Afrique de l'Ouest. Il exige une température de 24-26 °C toute l'année. Il se trouve dans les zones à courant lent avec des quantités élevées de feuillage recouvrant la surface. Lors du frai, qui se déroule en eau douce, les femelles libèrent une grappe de gros oeufs qui flottent à la surface. Les oeufs éclosent au bout d'environ sept jours.

    la Veuve de Paradis

    Couples de Veuves de Paris.
    Classification
    RègneAnimalia
    EmbranchementChordata
    Sous-embranchementVertebrata
    ClasseAves
    OrdrePasseriformes
    FamilleViduidae
    GenreVidua















    En plumage nuptial, le mâle est très caractéristique avec quatre longues rectrices recourbées vers l'avant et deux autres plus petites et arrondies dont les hampes s'écartent de la base de la queue. Il atteint alors une longueur totale de 37 à 40 cm. En plumage internuptial, le mâle perd ses longues rectrices et son fort contraste entre le noir velouté et le roux et l'orangé qui donnent un caractère attirant à son plumage. Il ressemble alors à la femelle avec ses apparence terne, zébrée d'un brun grisâtre semblable à celle d'un moineau. Il est cependant marqué de façon plus nette que la femelle sur la tête, le dos, les ailes et la poitrine. A ce stade, il mesure, tout comme elle, environ 15 cm.

    le Bec-en-sabot du Nil


    Classification
    RègneAnimalia
    EmbranchementChordata
    Sous-embr.Vertebrata
    ClasseAves
    OrdrePelecaniformes










    Le Bec-en-sabot est un grand échassier (100 à 120 cm) à longues pattes sombres et au bec énorme. Son envergure peut atteindre 2,30 m. Il pèse de 4 à 7 kg. Il n'y a pas de réel dimorphisme sexuel chez cette espèce : le mâle est juste un peu plus gros que la femelle et a un bec plus long. De même, il n'y a guère de différence entre le plumage nuptial et le plumage habituel.
    Le plumage chez les adultes des deux sexes est gris, légèrement bleuté, à l'aspect granité. Les plumes principales sont noires à l'extrémité; les plumes secondaires peuvent présenter des reflets verdâtres. Le dessous de l'oiseau est légèrement plus clair que le dessus. Le Bec-en-sabot présente, sur l'arrière de la tête, une petite touffe de plumes qu'il peut ériger comme une crête. Les jeunes sont légèrement plus gris que les adultes. Le bec est la principale caractéristique de l'espèce, car il ressemble à un sabot de couleur jaunâtre ou rosée; il est taché de points sombres, grisâtres, et a des dimensions de 23 x 10 cm environ. La forme du bec apparaît, en fait, très adaptée à la pêche en eaux troubles, peu profondes et encombrées de végétaux. Au lieu de harponner à la manière des hérons, le bec-en-sabot écope à l'horizontale. Il arrache ainsi du marais une véritable pelletée de matériaux où frétille la proie visée. Le crochet qui arme sa mandibule supérieure lui sert à pincer sa prise, les bords tranchants à la découper.
    Les yeux sont grands et de couleur jaunâtre ou gris-blanc; situés sur le devant de la tête, ils confèrent au Bec-en-sabot une vision binoculaire. Les pattes sont longues et sombres, les orteils sont très longs et non palmés. L'oisillon est couvert de duvet gris.  Le Bec-en-sabot est un oiseau solitaire qui se ménage un territoire d'environ 3 km². On peut cependant observer cet oiseau en couple au moment de la nidification, mais aussi en groupe dans les endroits où les ressources alimentaires sont abondantes. Lors de la saison de nidification, il devient très territorial et défend son nid contre les prédateurs, mais aussi contre tout intrus. Il est par contre peu farouche envers les Humains, les laissant souvent s'approcher fort près et se contentant de les regarder droit dans les yeux. Pendant tout le cycle de reproduction (trois à quatre mois), le mâle récolte des végétaux et les offre à sa compagne pour regarnir le nid. Avant la parade, c'est d'abord une méthode de séduction. Ensuite, cette attention conjugale entretient dans le couple une entente précieuse pour la surveillance des petits.
    Les bec-en-sabot sont généralement silencieux, mais ils émettent souvent des claquements de bec, surtout lorsque les adultes s'accueillent au nid. Les adultes peuvent aussi émettre des bruits un peu hennissants ou ressemblant à des meuglements. Les petits, lorsqu'ils mendient de la nourriture, émettent un bruit ressemblant à un hoquet. Cet oiseau n'est pas migrateur, mais si les sources de nourriture sont insuffisantes, il peut accomplir des déplacements saisonniers entre les zones de nidification et les zones de nourrissage. Il vole avec le cou rétracté. Son vol est lent. Il est capable de pratiquer le vol plané et d'utiliser les courants ascendants.
    Essentiellement piscivore, il se nourrit de poissons-chats, de protoptères de Dalloi , de tilapias, de serpents aquatiques ou de grenouilles. Il peut aussi occasionnellement consommer des varans, tortues, jeunes crocodiles, mollusques (gastéropodes surtout), voire des rongeurs, jeunes oiseaux et charognes. Ses zones de chasse préférées sont les eaux peu profondes à haute végétation. Si les eaux sont profondes, il s'installe sur une plateforme de végétaux flottants. Il chasse et pêche à la vue et à l'ouïe, tenant sont bec vers le bas, contre sa poitrine, afin de faciliter la vision binoculaire. La proie est généralement décapitée avant d'être avalée.
    Le bec-en-sabot est un oiseau monogame et les deux parents participent à la construction du nid, à l'incubation et aux soins apportés aux jeunes. La saison de nidification varie selon la situation géographique mais coïncide généralement avec le début de la saison sèche. Le cycle de reproduction, de la construction du nid au départ des jeunes, dure entre 6 et 7 mois.
    Les bec-en-sabots deviennent bruyants pendant la parade nuptiale. Les partenaires se penchent l'un vers l'autre, claquant du bec et lançant des cris ressemblant à des meuglements.
    Une zone d'environ 3 m de diamètre est piétinée et nettoyée pour installer le nid. Ce dernier est situé généralement sur un îlot ou sur un radeau de végétation flottante. Les matériaux de construction (herbe, débris végétaux...) sont tassés pour former une grande structure d'environ 1 m de diamètre.
    Deux à trois œufs blanchâtres sont pondus. Très souvent, il ne restera à la fin du cycle de reproduction qu'un seul petit, à cause de la prédation ou du manque de nourriture. L'incubation dure environ 30 jours pendant lesquels les adultes retournent souvent les œufs, et les rafraîchissent en les arrosant d'eau ou en les recouvrant de végétation humide. Après l'éclosion, les adultes nourrissent les petits par régurgitation de proies dans le nid, mais les petits se nourrissent seuls. Les parents font de l'ombre aux oisillons et parfois les arrosent d'eau pour les rafraîchir. Le développement des petits est lent en comparaison avec la plupart des autres oiseaux. Pendant 35 jours, les oisillons ne peuvent pas tenir debout; un des deux parents les garde au nid pendant que l'autre part en quête de nourriture. Par la suite, les deux parents partent en chasse, laissant les oisillons seuls au nid. Les plumes ne sont pas totalement développées avant 2 mois et les petits ne peuvent pas voler avant 105 à 112 jours. Pendant encore un mois après l'envol, les parents continueront à nourrir leurs jeunes. Les jeunes arrivent à maturité sexuelle à 3 ou 4 ans. Cet oiseau peut vivre jusqu'à 36 ans en captivité. C'est un oiseau endémique du continent africain, surtout présent dans les parties orientales et centrales de l'Afrique tropicale. Sa répartition est la même que celle du protoptère de Dalloi.

    le Protoptère de Dalloi


    Classification
    RègneAnimalia
    EmbranchementChordata
    Sous-embranchementVertebrata
    ClasseSarcopterygii
    OrdreLepidosireniformes
    FamilleProtopteridae
    GenreProtopterus












    Son corps anguilliforme, de section ovale, est puissant. Sa couleur couleur brunâtre mouchetée de taches plus foncées le rend peut-être moins visible par ses proies ou pour ses prédateurs. Ses nageoires dorsales et anales sont élargies en lame de couteau, alors que les pectorales sont en forme de filament; les yeux sont inhabituellement petits pour un poisson, et ils sont bleus.
    Doté d'un organe respiratoire particulier, il peut passer la saison sèche en estivation, enfouis et enroulés en boule dans la boue, entouré d'une sorte de cocon de mucus qui durcit en séchant, le protégeant de la déshydratation. Il survit ainsi jusqu'à la saison des pluies.
    La femelle pond dans un nid sur le fond, que le mâle défend.
    Un de ses prédateurs terrestres est le Bec en sabot qui fréquente les
    mêmes habitats.
    Il habite dans les eaux lentes ou stagnantes riches en végétaux aquatiques.
    Ce poisson peut survivre dans une eau acide.
    Cette espèce est carnivore. Elle se nourrit d'invertébrés et poissons happés en pleine eau ou dans le substrat que le poisson fouille.

    la Foulque

    Foulque et son petit.
                                                  Classification
    RègneAnimalia
    EmbranchementChordata
    Sous-embranchementVertebrata
    ClasseAves
    OrdreGruiformes
    FamilleRallidae











    Les parents foulques construisent un nid avec des algues et des branchages, à proximité du bord des rivières. ou carrément sur les rebords des bateaux. Tandis que la femelle couve ses trois ou quatre oeufs, le mâle continue inlassablement de consolider le nid, qui est souvent flottant, et parfois en construit un de rechange, si nécessaire.

    le Potamochère

    Classification
    RègneAnimalia
    EmbranchementChordata
    ClasseMammalia
    OrdreArtiodactyla
    FamilleSuidae
    Sous-familleSuinae













    La laie met bas dans un nid qu'elle prépare dans un épais fourré, le tapissant d'herbe ou de roseaux. Les petits viennent au monde noirs ou bruns avec des taches et des rayures blanches ou jaunâtres. Ils ne quittent pas le nid durant les quinze premiers jours ; ils sont sevrés à 3 mois, et perdent leurs rayures claires avant l'âge de 6 mois.
    Le potamochère est le seul grand mammifère présent à la fois sur le continent africain et à Madagascar. Il fréquente les forêts humides, les savanes, les prairies boisées et humides et les zones marécageuses. Son corps massif et puissant lui permet de pénétrer en force dans les fourrés les plus épais. Comme chez tous les suidés, ses canines supérieures sont retroussées en défenses. Il est souvent appelé sanglier rouge des rivières.
    Essentiellement nocturne, il passe souvent la journée à dormir dans sa bauge. Ses pieds portent des glandes dont les sécrétions odorantes lui servent à marquer son territoire et à communiquer avec ses congénères. Ce très bon nageur vit en solitaire ou en petits groupes. Ses principaux prédateurs sont les panthères et les pythons de Séba, ainsi que les petits félins, les hyènes et les aigles pour les jeunes.
    Le potamochère se nourrit de racines, de champignons, de fruits tombés et d'arachides. Il ajoute également à son menu des insectes, des amphibiens, des reptiles, des œufs et des oisillons.

    l'Echidné

    Echidné à nez court
    Classification
    RègneAnimalia
    EmbranchementChordata
    Sous-embranchementVertebrata
    ClasseMammalia
    Sous-classePrototheria
    OrdreMonotremata








              Il existe deux espèces d'échidnés : ceux à nez long et ceux à nez court (photos). Les échidnés ont un corps robuste couvert d'un mélange de fourrure et de piquants, des membres fouisseurs, possèdent une petite bouche, avec une fine mâchoire, n'ont pas de dents mais une longue langue collante avec laquelle ils attrapent des termites et d'autres arthropodes. Les échidnés vivent généralement en solitaire. Pendant la saison de reproduction, la femelle pond un œuf (rarement plus) qu'elle transfère directement du cloaque dans une poche ventrale temporaire pour une incubation d'une dizaine de jours. Nu à la naissance, le jeune reste à l'intérieur de celle-ci pendant 6 à 8 semaines, léchant le lait qui s'écoule des glandes mammaires débouchant dans la poche. L'échidné figure sur la pièce australienne de 5 cents (photo).
    Pièce australienne de cinq centime
    représentant un Echidné.
    Echidné à nez long






















    le Binturong

    Binturong en train de se balader sur un arbre.

    Classification
    RègneAnimalia
    EmbranchementChordata
    Sous-embranchement Vertebrata
    ClasseMammalia
    Sous-classeTheria
    Infra-classeEutheria
    OrdreCarnivora
    Sous-ordreFeliformia
    FamilleViverridae
    Sous-familleParadoxurinae









                     Son régime alimentaire est principalement composé de végétaux, surtout de fruits. On connaît encore bien mal le mode de vie du binturong dans la nature. C'est un habitant solitaire des grandes forêts d'Asie tropicale et il n'est commun nulle part, ce qui est la règle pour tous les animaux forestiers tropicaux. De surcroît, ses mœurs sont entièrement nocturnes, aussi y a-t-il fort peu de chances qu'on le rencontre au hasard d'une randonnée en forêt. Le binturong passe la journée enroulé sur lui même, confortablement installé dans une fourche d'arbre ou au fond d'un tronc creux. C'est un animal arboricole, qui grimpe à merveille ; au sol il se déplace mal en sautillant plutôt qu'en marchant. Il lui arrive de cheminer suspendu sous une branche à la manière des paresseux . Il est à noter que l'odeur du musc du binturong s'apparente à celle du pop-corn chaud. Le binturong a pour habitude de brosser sa queue contre un arbre. Lorsqu'il aperçoit d'autres congénères, il annonce sa présence par un hurlement. On l'appelle parfois chat-ours ; son nom de "binturong" nous vient du malais. Cet animal au poil hirsute a la particularité de se laisser apprivoiser relativement facilement par l'homme.

    le Wombat




    Wombat à nez poilu.
    Classification
    RègneAnimalia
    EmbranchementChordata
    Sous-embranchementVertebrata
    ClasseMammalia
    Sous-classeTheria
    Infra-classeMetatheria
    OrdreDiprotodontia
    Sous-ordreVombatiformes















    Wombat commun.
    Le wombat est un marsupial qui vit dans les forêts montagneuses d’Australie, où il creuse de vastes terriers. Les wombats ressemblent à de petits oursons bruns et massifs, à courtes pattes et à large tête. Comme tous les marsupiaux, il possède une poche sur le ventre, mais la sienne est ouverte par le bas (ce qui a l'avantage d'éviter que la terre n'y pénètre) et comporte une seule paire de mamelles.Le wombat est herbivore, se nourrissant d’herbe, de racines et d’écorce d’arbre. Ses dents ont une croissance continue. C'est un animal pesant de 15 à 40 kg, il en existe deux sortes : les wombats communs et les wombats au nez poilu (photos). Il peut atteindre la vitesse de 40 km/h. Son arrière-train est très puissant. Il s’en sert notamment pour écraser ses adversaires contre les parois de sa tanière.